- Bases de l’électricité.

Un circuit en norme dans les habitations doit obligatoirement posséder une prise de terre, c’est une sécurité qui protège autant les appareils que les personnes qui les utilisent en déchargeant les fuites de courant dans le sol. Cette installation est obligatoire pour tous les circuits électriques et ne peut donc pas être enlevée.

  1. Evolution de la consommation d’un PC.

 

            Une alimentation de pc de 240watts nécessite un fusible réseau de 1 ampère ou plus. La majorité des appareils électriques consomment nettement plus au démarrage de ceux-ci, un ordinateur qui consomme 350mA va consommer 1A au démarrage, le pic d’intensité au démarrage ne dure que quelques secondes (environ 5). Un ordinateur possède également des pertes de 2 ou 3 mA qui ne sont pas négligeables pour avoir une installation stable.

- Définitions et caractéristiques de différents types de disjoncteur.

Un disjoncteur est un appareil de protection dont le but est d’interrompre le courant électrique du circuit en cas d’incident dans celui-ci. Il peut, suivant sa conception, surveiller un ou plusieurs paramètres d’une ligne électrique. L’une des caractéristiques du disjoncteur est qu’il est réarmable, il est également prévu pour ne subit aucune altérations durant son fonctionnement (contrairement aux fusibles qui sont détruits dès leur utilisation). En cas de surchauffe ou de court-circuit, le disjoncteur entre en jeu et deconnecte le courant. Un disjoncteur peut, dans certains cas, être sensibilisé par une mauvaise configuration électrique. Un disjoncteur magnétique fonctionne de la manière suivant : il est composé d’un électroaimant qui, lorsque l’électricité augmente, va produire un champ magnétique qui, au-delà d’une certaine intensité, va devenir assez fort pour faire basculer l’interrupteur et donc, couper le circuit.
Le disjoncteur peut également fonctionner avec un bilame métallique, c’est un disjoncteur thermique. Le disjoncteur thermique est un dispositif qui utilise deux lames métalliques accolées avec différents cœfficient de dilatation. Les différents cœfficient de dilatation vont influer sur le temps ou la manière dont les lames vont se dilater. Ainsi, sous l’effet du passage du courant, les métaux vont s’échauffer, la lame va se courber et va déplacer l’interrupteur afin de couper le circuit. La différence fondamentale entre ces deux façon de couper le courant et que l’une est plus rapide que l’autre : l’électroaimant coupe le courant rapidement en présence d’une forte surcharge, il convient donc parfaitement pour une surcharge subite et intense, alors que les bilame vont mettre plus de temps a couper le circuit.
 Un troisième type de disjoncteur est le disjoncteur différentiel. Ces disjoncteurs réagissent aux pertes, lorsque la perte est trop élevée sur le circuit, le disjoncteur saute. La plupart du temps, pour éviter une coupure dans le circuit, il doit disposer de plusieurs disjoncteurs, le disjoncteur principal (généralement le plus gros) qui doit avoir une plus grande marge que les autres, plus petits. Les petits disjoncteurs peuvent, en général, contenir environ 12 machines.
Il existe différents types de disjoncteurs différentiels : Le type AC, un type dit « normal », le type A, utilisé le plus souvent pour les appareils ménagers où l’intensité du courant varie plus souvent, et le type HI, utilisé pour l’informatique ou les congélateurs pour empêcher le circuit de sauter à cause des perturbations créées par ces appareils.
Il y a deux types de disjoncteur ou de fusible : les lents, qui acceptent un dépassement de courant durant un faible laps de temps (quelques secondes) et les rapides, qui coupent le circuit au moindre dépassement de courant. Le disjoncteur thermique, fonctionnant avec une bilame métallique va avoir un temps de réponse plus lent mais va pouvoir répondre à des surcharges en intensité plus faibles.
La sensibilité d’un disjoncteur différentiel est généralement égale à 0.03A, c'est-à-dire que le différentiel ouvre le circuit de l’installation dès que la différence entre l’intensité du courant dans le fil de phase et l’intensité du courant dans le fil neutre atteint 30mA, il existe pour les différentiels d’autres sensibilités, comme 500mA par exemple, un tel différentiel est moins sensible qu’un différentiel de 30mA et il garantit moins de sécurité.

- Normes d’installations électriques.

Les normes d’installations électriques pour les habitations sont les suivantes. Il existe un nombre minimum de socles de prise de courant et de circuits spécialisés (pour l’électroménager par exemple), il doit également être mis en place un disjoncteur de type A pour protéger certains appareils ménager comme la plaque de cuisson ou le lave-linge. D’autres protections sont également mises en place comment une protection pour la VMC ou encore une protection pour le circuit d’asservissement tarifaire. Afin d’avoir un circuit en norme, il faut également posséder des dispositifs de connexion pour luminaires, une mise en œuvre parfois obligatoire de parafoudre, fournir un schéma complet de l’installation, disposer d’une réserve de 20% minimum dans les tableaux de répartition. L’interdiction des appareillages a griffes et l’obligation d’obturateurs pour les prises de courant 16A ou plus est également obligatoire et enfin tous les circuits doivent être équipés de prise de terre, y compris ceux alimentant les appareils dotés d’une double isolation et des circuits d’éclairages.

Avec une prise de terre, il n’y a aucun risque d’électrocution lorsque l’on touche un objet dans lequel passe du courant

   


Sans prise de terre, les risques d’électrocution sont très élevés et arrive pratiquement tout le temps.